Panais.
Je parle ici de la berce commune ou berce sphondyle, (Heracleum sphondylium) l'herbe que nous aimions cueillir lorsqu'il s'agissait "d'aller à l'herbe à lapin". Facile à cueillir et de taille relativement imposante, elle nous permettait de remplir rapidement les poches d'herbe nécessaires à la nourriture des lapins, (sa tige florale peut atteindre une hauteur de 1mètre, voire plus).
Pour être plus juste, on aurait dû l'appeler panais sauvage, mais chez nous, on disait du panais parce que l'adjectif "sauvage" était inutile tant les plantes dont nous parlions étaient toutes à l'évidence sauvages. Les noms qui lui sont donnés sont très nombreux, chez mon mari à quelques vingt kilomètres de chez moi on l'appelle la patte d'oie, mais ailleurs ce sera patte de loup, patte d'ours, branc ursine, casseau, corne de chèvre, cuque, fausse acanthe, grande berce, herbe du diable, panais de vache ou faux panais.
Feuilles du faux-panais. Naissance d'une feuille.
une tige les graines
Ses fleurs blanches, en ombelle comportent de 15 à 30 rayons.