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Mon Herbier
24 août 2009

Ronce.

MURES3BIS

Toujours aussi surprise de voir combien, nos herbes et plantes sauvages sont méconnues, je souhaite consacrer ce blog aux plantes sauvages les plus communes de nos régions.

Dernièrement je me suis aperçue que des enfants (bien dans leur époque) ne connaissent pas les mûres. Alors là, je suis définitivement convaincue que ce que je veux faire est de mettre en avant nos richesses naturelles.

Au commencement il y a la ronce, les ronces.

 

Ronce_pt_d_ouilly_le_23_08_09

Elles se reconnaissent parfaitement au fait que les tiges ligneuses comportent des épines acérées. Extrêmement flexibles, elles ne se maintiennent pas droites et poussent donc de façon anarchiques en s'entrelaçant voire en s'enracinant à leur extrémité.

 

Ensuite viennent les fleurs elles mesurent environ deux centimètres et leur couleur peut varier allant du blanc au rose "lilas" comme ci-dessous :

fleurs_de_m_rier_0801  DSCF6069

 

 

m_res_fleurs_blanches4

 

Enfin le fruit de la ronce, où mûrier sauvage, la mûre, petit fruit d'abord vert, il devient rouge puis noir à maturité. C'est à ce moment qu'on le cueille pour en faire des gelées douces et très gouteuses.

montage_m_resRoches_d_O_trele_23_08_09

 

 

m_resvoie_romaine_03_08_09_0824

Sur cette photo on distingue parfaitement des fruits encore verts, d'autres rouges tandis que la plupart, arrivés à maturité sont noirs.

 

 

 

 

 

 

Orion dans un commentaire nous précise Au sujet du roncier et du murier, le murier est le nom de la plante plus connu sous le nom de ronce, alors que le que le roncier est une parcelle envahie par les ronces (ou les muriers). Si je ne me trompe pas... Vérification faite, non, Orion, vous ne vous trompez pas.

 

Cf : http://www.cnrtl.fr/definition/roncier

Les pentes boisées où l'ombre descendait par grandes masses, sur les ronciers pleins de mûres (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 150).

 

Nous les rattraperons sur la route, en revenant, disait mon père. Mais ma mère secouait la tête: ses garçons ne rentraient que par des sentes de traverse, (...) coupant par les sablières, les ronciers, ils sautaient le mur au fond du jardin (Colette, Sido, 1929, p. 97).

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